βλέποντας τον χειμώνα

Ce qu'on voit
derrière les grilles
C'est pas le sourire des filles
Ce qu'on boit
depuis le ruisseau
C'est pas le sang
du bordeaux
Ce que l'on voit
derrière les nuages
C'est pas le grand paysage
De la faille du grand Canyon
Qui ne dérange
plus personne

Ce que l'on voit...
Ce qu'on entend...
De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer

Ce qu'on entend
sur les plages
C'est pas
le grand cri sauvage
D'un poète de dix-sept ans
Qui vend des glaces
pour un temps

Y a pas de poèmes
sans je t'aime
Sans Rimbaud
et sans Verlaine
Sans un cœur pur
sous la peau
Sans musique
et des sanglots

Ce qu'on voit...
Ce qu'on entend...
De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer

Ce qu'on voit...
Ce qu'on entend...
De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer...

με κάτι νέο ξεκινώ στο ήδη πολύ φορτωμένο ιατρικό ιστορικό μου
μα ευτυχώς η ποίηση δεν θα αφήσω να με εγκαταλείψει
μοναδική μου παρηγοριά κι ουσία
στο περιθώριο του ενδιαφέροντος των υπολοίπων
σθεναρά συνεχίζω στον χειμώνα…

Γιατί :

…δεν υπάρχει ποίηση
χωρίς «σ’αγαπώ»
χωρίς στίχους του Ρεμπώ
και του Βερλαίν
χωρίς εσωτερικά καθαρή καρδιά
χωρίς μουσική και δάκρυα…

n’est pas?